Récemment, le premier ministre du Québec Jean Charest, a utilisé l’exemple du succès de l’Alberta pour faire un parallèle entre le pétrole et l’électricité.
Ce n’est pas sur ce sujet que nous désirons nous pencher mais plutôt faire un autre rapprochement qui aiderait également le gouvernement québécois dans ses finances en plus d’améliorer le service à des milliers de québécois.
En 1993, l’Alberta privatisa la distribution d’alcool dans sa province. En 2004, un groupe de propriétaires créèrent une fiducie de revenu appeler « Liquor Store ». Nous nous demandons donc pourquoi le gouvernement québécois ne suivrait-il pas cette initiative.
Le mandat de la SAQ se lit comme suit: « La SAQ est une société d’État qui a pour mandat de faire le commerce des boissons alcooliques et pour mission de bien servir la population de toutes les régions du Québec en offrant une grande variété de produits de qualité. » Nous croyons donc que la privatisation du réseau de distribution ne va pas à l’encontre de cette mission. Au contraire, elle l’améliore. Si on se fie à l’expérience albertaine, voici quelques conclusions que l’on peut tirer.
Suite à une privatisation du réseau de distribution, les consommateurs seraient d’autant plus satisfaits par l’augmentation du service, de la disponibilité des produits qu’ils désirent et de la baisse des coûts. C’est un secret de polichinelle que l’efficacité augmente lorsqu’une institution étatique est privatisée. Cependant, occasionnellement le service s’estompe. Mais pas dans ce cas-ci. Grâce à la concurrence, le détaillant n’aurait pas le choix d’assurer un excellent service car son coût d’approvisionnement (transport inclus) serait identique à celui de ses compétiteurs. Non seulement le gouvernement maintiendrait le contrôle de la qualité mais en plus déterminerait le prix de vente aux agents distributeurs peu importe la quantité achetée ou le lieu vendu. Ainsi un Loblaws, en achetant de grandes quantités, ne pourrait écraser le petit détaillant du village.
Une nouvelle fiducie pourrait ainsi naître … qu’en pensez-vous? Vous pourriez même en parler à votre député.