3 raisons d’éviter les fractions d’actions

Le prix des actions peut être très élevé pour l’investisseur moyen. C’est là que les fractions d’actions entrent en jeu. 

Et si au lieu d’acheter une action, vous n’achetiez qu’une fraction d’action, pour une fraction du prix? Par exemple, une seule action d’Amazon peut vous coûter plus de 100$ USD. Mais si vous ne voulez acheter que 25$ d’actions d’Amazon, pas de problème – vous obtiendrez une fraction correspondante de cette action. 

Avec les fractions d’actions, vous n’avez plus besoin de vous demander combien coûte une action. Il vous suffit de dire « je veux 25$ » et le tour est joué. Simple non?

Pas si vite. Les fractions d’actions sont devenues de plus en plus populaires dans certaines sociétés de courtage au détail. Cependant, il y a de nombreux coûts dont il faut être conscient avant d’envisager d’investir dans des fractions d’actions.

1. Frais de service des dividendes

Si vous achetez une fraction d’une action qui verse des dividendes, vous pourriez être soumis à des frais prélevés sur votre compte chaque fois qu’un dividende vous est versé. Si vous achetez une action qui verse un dividende, il se peut que vous ne receviez que 75% du dividende auquel vous avez droit, tandis que le courtier conserve les 25% restants pour couvrir les coûts de service. C’est donc un quart de vos dividendes qui va directement dans la poche du courtier.

Par exemple, si vous avez acheté 85% d’une action spécifique, qui verse un dividende de 1$, vous pourriez penser que vous recevrez 85 sous de dividende, mais vous ne recevrez que 64 sous. Avec des fractions d’actions, ces frais peuvent s’accumuler très rapidement et nuire à vos résultats.

2. Frais de transaction

Certains courtiers facturent des frais minimaux pour l’achat d’une fraction d’action. Il peut s’agir de 1% de la valeur de la transaction ou d’un minimum de 1$. Vous devrez également payer ces frais pour vendre les actions. Ces frais de transaction peuvent être extrêmement élevés en fonction de la taille de la transaction, et peuvent donc avoir un impact négatif sur votre rendement.

3. Disponibilité

Les courtiers n’offrent pas de fractions d’actions sur tous les titres. Par conséquent, vous avez un choix très limité de ce que vous pouvez acheter. Si vous souhaitez acheter des fractions d’actions, faites preuve de diligence et comparez vos options pour vous assurer que le courtier que vous choisissez vous permet de négocier les fractions d’actions du titre que vous souhaitez acheter. Pendant que vous vérifiez s’il permet de négocier ces titres sous forme de fractions, vous voudrez également vérifier les frais qu’il vous facturera pour leur achat. Par ailleurs, si vous envisagez de changer de courtier, il se peut que des coûts supplémentaires ou des obstacles se présentent lorsque vous essayez de transférer une fraction d’action.

Existe-t-il de meilleures alternatives aux fractions d’actions? 

Les fonds négociés en bourse (FNB) et les fonds communs permettent aux investisseurs de mettre leur argent en commun afin de réaliser des économies d’échelle. Comme les fractions d’actions, ils offrent aux investisseurs la possibilité d’acheter un groupe d’actions, à un prix beaucoup plus bas et abordable, avec l’avantage de la diversification.

Auteur(e)

  • W. Christopher Kovalchuk, MBA
    Chris a commencé sa carrière professionnelle en 2016, en tant qu’analyste financier, dans le secteur du crédit / prêt de technologie financière. Il a obtenu son MBA, à temps partiel, de l’Université Concordia en 2019. Chris est membre de Claret depuis 2018 dans le domaine du trading et de la recherche et a récemment occupé le poste de gestionnaire de portefeuille associé.

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