Tel qu’expliqué dans la vidéo, une compagnie de gestion est tout simplement une entreprise qui sert à héberger vos liquidités excédentaires, en particulier celles de votre compagnie opérante, investir dans d’autres entreprises et en percevoir les bénéfices. En d’autres mots, ça peut vous servir de futur fonds de retraite, si elle est mise en place et planifiée correctement.
Puisque les options qui s’offrent aux propriétaires d’entreprise sont pratiquement illimitées, je vous propose 3 conseils simples pour ceux et celles qui souhaitent faire fructifier leur valeur nette en bourse.
1. Investir dans les actions.
Si votre horizon de placement est long et que vous êtes en mesure de tolérer les fluctuations, il est généralement plus avantageux d’investir dans les actions plutôt que dans les titres qui génèrent un revenu. Le rendement attendu est plus élevé et l’impôt à payer lorsque vous réalisez un profit est plus bas puisque seulement la moitié du gain réalisé est imposable. Cela est comparable à un individu qui investit personnellement à l’extérieur d’un REER ou d’un CELI par exemple. Aussi, les gains en capital réalisés dans la compagnie permettent la création d’un compte de dividende en capital (CDC) qui permet ultimement aux actionnaires de recevoir des dividendes libres d’impôt lorsque la société réalise des gains en capital. Cette stratégie mérite une bonne discussion avec votre comptable.
2. Investissez dans des actions que vous pensez conserver longtemps.
Puisque le gain en capital est imposable seulement au moment où il est réalisé, en d’autres mots lorsqu’un titre est vendu à profit, une méthodologie d’investissement du type d’achat à long terme (« Buy and Hold ») permet de reporter l’impôt à payer beaucoup plus longtemps contrairement à quelqu’un qui achète et vend fréquemment les titres de son portefeuille. Ce dernier devra vraisemblablement payer des impôts plus élevés chaque année et devra générer une performance supérieure pour obtenir le même rendement après impôt.
3. Éviter les fonds communs de placement avec frais perçus à l’intérieur du fonds et ceux avec des frais élevés.
Les frais de gestion chargés à l’intérieur des fonds communs de placement peuvent ou non être déduits de leur distribution, contrairement aux honoraires de gestion payés directement à votre conseiller. S’il y a des intérêts et/ou d’autres revenus, les frais de gestion sont compensés par ces revenus avant de déterminer la distribution imposable. En revanche, si un fonds commun de placement ne dispose que de dividendes, de revenus étrangers ou de gains en capital, il n’y a rien à déduire des frais de gestion. Cela dépend de la nature des revenus ou des gains distribués et de la structure de frais qui vous est proposée. Si ce n’est pas possible puisque les frais sont perçus à l’intérieur des fonds communs de placement et ne peuvent être déduits de leur distribution, vous devriez songer à changer de structure de frais ou carrément de conseiller.
Les fonds à hauts frais de gestion sont à éviter dans toutes les circonstances et ce n’est pas différent pour l’individu qui investit via une compagnie de gestion. Plus les montants sont importants, plus une différence de frais, même de 1%, peut représenter un montant significatif. Par exemple, une différence de frais de 1% sur un portefeuille de 500 000$ représente 5 000$ par année.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les compagnies de gestion ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait bénéficier de l’information, n’hésitez pas à nous contacter directement.